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remi cledon2025-10-22T17:08:56+00:00
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Scission de copropriété : cadre, étapes, majorités et points de vigilance

Scission de copropriété : de quoi parle-t-on et pourquoi y recourir ?

La scission de copropriété consiste à diviser une copropriété initiale en plusieurs entités juridiques distinctes (nouveaux syndicats), chacune avec son règlement, ses lots, son syndic et sa propre gestion. Concrètement, des bâtiments ou immeubles d’un même ensemble, séparables dans leur fonctionnement (accès, espaces communs, réseaux), décident de ne plus partager le même syndicat : chaque groupe de copropriétaires prend alors ses décisions en assemblée séparée, vote ses budgets et choisit ses prestataires.

Les motifs sont variés : rétablir une répartition de charges plus juste, simplifier la gestion immobilière, clarifier des usages d’espaces communs, ou encore mieux piloter des travaux spécifiques par bâtiments. La scission peut aussi répondre à une logique juridique (mise en conformité avec la loi) ou foncière (évolution d’un cadre immobilier ancien). Elle ne doit cependant pas être confondue avec la division d’un lot (changement de consistance au sein d’un même régime) ni avec la création de syndicats secondaires : ici, on parle bien de création de syndicats totalement autonomes.

Le cadre juridique : loi de 1965, règlement, titres et « publicité »

La scission s’inscrit dans le droit de la copropriété (loi du 10 juillet 1965 et textes associés). Sans entrer dans un commentaire exhaustif des articles (art.), retenons que le régime impose :

  • la conformité aux titres de propriété (état descriptif de division, tantièmes des lots, servitudes),

  • l’adaptation du règlement de copropriété,

  • les votes requis en assemblée,

  • les formalités de publicité foncière (publication des actes au service compétent) pour opposabilité aux tiers.
    Le syndicat ne disparaît pas « de facto » : il faut des actes juridiques précis, rédigés par des avocats et/ou un notaire, et publiés. La copropriété doit également vérifier le maintien ou l’aménagement des droits réciproques (servitudes de passage, réseaux, accès), point central du cadre juridique et immobilier de la scission.

Conditions de faisabilité : autonomie des bâtiments et périmètre des lots

Avant tout vote, un guide d’analyse technique et foncière s’impose : les bâtiments visés disposent-ils d’entrées autonomes, de réseaux séparables (eau, chauffage, électricité), d’espaces communs clairement identifiables ? Les lots et parties communes spéciales sont-ils distincts dans les titres et l’état descriptif ?

Cette étude détermine le périmètre de la scission, les droits et charges rattachés à chaque futur syndicat, et les travaux éventuels pour assurer l’autonomie (pose de compteurs, détourage d’espaces techniques, révision des accès). À ce stade, des devis et un chiffrage immobilier et financier sont utiles pour éclairer les copropriétaires : la gestion future sera-t-elle plus efficiente ? Les coûts d’entretien baisseront-ils ? La répartition deviendra-t-elle plus équitable ?

Gouvernance et majorités : l’assemblée au cœur des décisions

La scission se décide en assemblée : il faut inscrire la question à l’ordre du jour, joindre les documents (projet de règlement modifié, nouveaux états descriptifs, impacts budgétaires) et rechercher la majorité requise par la loi. Selon les cas, une majorité simple ne suffit pas : on parle souvent de majorité renforcée compte tenu de l’ampleur des effets (naissance de nouveaux syndicats, nouvelle répartition des lots, modification des droits).

Le vote doit être préparé : réunions de conseil syndical, réponses aux questions des copropriétaires, éclairage juridique et technique. En pratique, un accompagnement par des avocats/notaire et le syndic est fortement recommandé afin de sécuriser le processus et d’éviter toute contestation ultérieure.

Effets de la scission : création de syndicats, nouveaux règlements et budgets

Une fois la scission votée et l’acte signé, chaque entité issue de la copropriété initiale devient un syndicat indépendant. Cela implique :

  • un règlement propre par immeuble ou groupe de bâtiments,

  • un syndic dédié (professionnel ou bénévole),

  • un budget autonome (charges, contrats d’entretien, travaux),

  • des assemblées distinctes,

  • une répartition recalculée des tantièmes des lots affectés à chaque syndicat.
    Sur le plan opérationnel, la gestion gagne souvent en lisibilité : des travaux utiles à un seul bâtiment ne pèsent plus sur l’autre, et les choix de prestations s’ajustent aux besoins réels. À l’inverse, il faut anticiper la duplication de certains coûts (assurances, petites charges de structure) et organiser les relations si des éléments restent partagés (voir § servitudes et conventions).

Questions financières : charges, soulte, fiscalité et répartition

La répartition des charges post-scission est refondée. Les copropriétaires basculent vers les nouveaux budgets et les comptes de leur syndicat. Deux sujets sensibles :

Soulte : lorsque la division entraîne un déséquilibre de valeur entre entités (par exemple, un bâtiment récupère des espaces communs valorisables), une soulte peut compenser. Son calcul repose sur des évaluations immobilières et un raisonnement foncière précis.

Fiscalité : la scission peut avoir des effets fiscaux (droits d’enregistrement sur certains actes, conséquences sur taxes locales, ajustements comptables). Une revue juridique et fiscale s’impose pour éviter les mauvaises surprises.
Au quotidien, chaque syndicat fixe ses appels de fonds, son plan de travaux, et sa politique d’entretien. L’objectif : une gestion au plus près des usages et une répartition plus juste.

Servitudes, conventions et maintien de certains éléments communs

La scission n’efface pas les réalités techniques : des éléments peuvent rester partagés (voie d’accès, poste de livraison, locaux techniques, jardins, ouvrages d’énergie). Dans ces cas, des conventions inter-syndicats précisent l’usage, la gestion, la répartition des frais et les modalités de vote pour les décisions communes.
Ces conventions s’analysent comme des servitudes réciproques ou des titres spécifiques et sont annexées aux actes. Leur « publicité » foncière garantit l’opposabilité aux futurs copropriétaires et acquéreurs. Un point à ne pas négliger : les mécanismes de résolution de désaccords (médiation, arbitrage, partage de devis et d’expertises) pour éviter qu’un sujet d’entretien commun ne dégénère en contentieux.

Procédure et formalités : étapes clés, retrait et sécurité juridique

Une procédure type comprend :

  1. Étape d’opportunité (audit technique et juridique, simulations budgétaires, devis de séparation des réseaux).

  2. Rédaction des projets d’acte (nouvelles répartitions, ajustement des lots, règlements, servitudes).

  3. Inscription à l’ordre du jour de l’assemblée, information des copropriétaires, puis vote aux majorités requises.

  4. Signature et publicité foncière pour créer officiellement les nouveaux syndicats.

  5. Mise en place de la gestion : désignation des syndics, ouverture des comptes, premiers budgets et travaux prioritaires.
    La question du retrait (au sens d’un retour en arrière) est délicate : une fois la scission actée et publiée, revenir au régime initial suppose de nouvelles décisions complexes. D’où l’intérêt de sécuriser chaque étape avec des conseils juridiques et techniques.

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Rôle du syndic, du conseil syndical… et d’Adjurica à vos côtés

Le syndic sortant joue un rôle pivot : il coordonne l’information, agrège les documents, prépare l’assemblée et veille à la bonne exécution du vote. Les copropriétaires et le conseil syndical participent à l’explication des enjeux, comparent les scénarios (maintien, syndicats secondaires, scission), et priorisent les travaux.
Adjurica accompagne les coproprietes tout au long du projet :

  • Audit immobilier (séparabilité des bâtiments, cartographie des espaces et réseaux),

  • Cadre juridique (coordination avec notaire et avocats, sécurisation des articles, des actes, de la publicité),

  • Modélisation budgétaire (charges, répartition, impact sur les lots),

  • Organisation du vote, puis création des nouveaux syndicats, paramétrage des plateformes et de la gestion courante.
    Objectif : une scission claire, utile et opposable, sans rupture de service ni conflits durables.

En pratique : bonnes questions à se poser avant le vote

Avant l’assemblée, validez ces points :

  • Faisabilité technique : les immeubles sont-ils réellement autonomisables sans travaux disproportionnés ?

  • Intérêt collectif : la gestion sera-t-elle plus simple, les charges mieux réparties ?

  • Maîtrise des risques : quelles servitudes/conventions prévoir ? Quels effets sur l’assurance et la fiscalité ?

  • Sécurité des titres : les lots et leurs droits sont-ils bien décrits ? Les actes intègrent-ils toutes les annexes utiles ?

  • Calendrier : quelle séquence d’étapes, quels devis et quels coûts d’accompagnement ?
    Si les réponses sont claires et documentées, la scission peut devenir un levier puissant d’efficacité immobilière et de paix juridique. À défaut, mieux vaut retravailler le dossier, voire envisager des solutions intermédiaires (ajustements de répartition, syndicats secondaires, conventions ciblées).

Envie d’un diagnostic rapide et fiable ? Adjurica met son expertise juridique et opérationnelle au service de votre copropriété pour évaluer la scission, sécuriser l’acte, cadrer la publicité et installer une gestion robuste dès le premier exercice.

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